L’annexe fuit…

Depuis quelques jours, le compartiment arrière tribord de l’annexe se dégonfle lentement mais régulièrement la nuit. Il doit y avoir une fuite.

Mais comment s’y prendre pour découvrir la fuite ? Savonner l’annexe et regarder où les bulles apparaissent ? Pas concluant. Et si je la mettais à l’eau et plongeais ? Bonne idée !

Je peux voir clairement une petite chaîne de bulles sortir depuis dessous. Super ! Je n’ai plus qu’à sortir l’annexe de l’eau, marquer l’endroit au stylo bille pour pouvoir ensuite coller une rustine (un tacon dit-on en Suisse).

En mettant la main sur le kit de réparation de l’annexe, je constate que ce qui est écrit sur le tube de colle est en russe(comme le fabricant de l’annexe pliable à fond rigide, conçue à l’origine pour leurs commandos de marine, et distribuée pour la plaisance sous la marque F-RIB).

Heureusement, il y a Google Translate ! Qui n’arrive hélas pas à traduire un texte écrit sur un tube cylindrique. Bon, il me reste quelques notions de déchiffrage du cyrillique. J’interprète les chiffres devant le mot « minute » et attribue le temps de séchage et de pause d’après mon expérience.

Je dégonfle le compartiment atteint, je dégraisse la partie à réparer à l’acétone, mince l’acétone a effacé le stylo bille, mais j’ai repéré la marque du petit trou, donc je colle la rustine sur le trou, laisse sécher une nuit et regonfle le tout. Un jeu d’enfant.
Par acquis de confiance je plonge le lendemain pour vérifier ma réparation. Qui est un franc succès. Sauf que j’ai collé la rustine à côté de la fuite… visiblement minuscule ce trou…

Pas grave, je vais recommencer. Je soulève à nouveau le dinghy et demande à Magali de me donner cette fois un feutre noir indélébile pour marquer l’endroit de la fuite. Pour ne pas me faire avoir, je remets l’annexe à l’eau et replonge immédiatement pour être bien sûr que c’est l’endroit que j’ai marqué que je dois réparer. Et là, je n’en crois pas mes yeux : j’ai encore dessiné un cercle à côté de la fuite !

Je remonte l’annexe et redemande à Magali un feutre indélébile d’une autre couleur. L’oeil goguenard, elle me tend deux feutres indélébiles, un bleu et un rouge et me dit sur un ton un brin sarcastique : « Voilà, comme ça si tu te rates encore, tu pourras utiliser le deuxième feutre ».

Vous savez quoi ? J’ai effectivement utilisé les deux autres feutres… True story.

Un nouveau spi… asymétrique

Comme je cherchais à évaluer si je faisais réparer le spi symétrique éclaté le jour de Noël (réponse affirmative) je suis tombé sur une très bonne occase de spi asy avec sa chaussette, et je l’ai embarqué… mais pas encore testé donc pas de super photo…

Allures 45.9

Ici à la Barbade, nous avons rencontré Julian et Patricia sur leur Allures 45.9 flambant neuf finition Zen, mis à l’eau avec lui aussi 6 semaines de retard fin Septembre, 1 mois après Salavida. Ils ont fait Cherbourg-Madère direct… avec 2 skippers chantier dont Philippe qui a fait notre contrôle technique.

Amis de Pete Goss ils me disent qu’il serait deja à Antigua avec le GX45 numéro 16

Leur site https://acapella.org.uk/about/

Ils ont eu des soucis de vit de mulet fendu.
Peut-être le positionnement tres triangulaire du frein de bôme en cause ?

Ils ont un générateur, une éolienne, et 240w de panneaux solaires, et le pré montage hydraulienne. Le générateur a 200heures deja mais ils n’arrivent jamais à 100% (nous non plus d’ailleurs avec hydraulienne/éolienne/solaire)
Ils pensent passer à 750w de panneaux solaires au chantier en Martinique.

Ils ont une annexe F-Rib comme nous, et la plient en nav sur la plate-forme arrière.

Ils sont peu contents du freezer mobile dans l’atelier.

Ils ont renforcé toutes les portes de placards avec des targettes externes.

Ils ont un deuxième rail de GV pour y mettre une voile de tempête. Voir leur site.

Toujours intéressant d’échanger sur la technique !

Arrivée de notre Transat de Noël à La Barbade

« Des alizés en veux-tu en voilà 😊 » comme dit Olivier.

Avec Juliette et Antoine, nous sommes arrivés le 27 Décembre à 20h locales en moins de 2 semaines de navigation depuis Mindelo.

Nous avons parcouru 2013 milles en 13 jours et 6 heures, en suivant une route oscillant autour de la route directe, jamais à plus de 50 milles d’écart latéral. Des alizés entre 10 et 25 noeuds. Parfois des bords pleint vent AR avec solent en ciseaux. Test du spi à la moitie du parcours…Deux ou trois grains à 30 noeuds… Et là si tu n’as pas 1 ris dans la GV, tu pars au lof, le pilote ne controle plus, et bam, le joli spi d’occasion est en lambeaux…

Je regrette de ne pas avoir fait un essai de tangonnage du solent comme l’Allures 45.9 A Capella of Belfast, qui porte solent ET trinquette en ciseaux.

On a fêté Noël avec une petite déco de boules et guirlande bleues, un sapin en cordage vert tendu par l’escaladeur du bord, et des cadeaux emballés dans du papier alu.

On a fait notre poulet pommes roties le 25 à midi.

Pour le 24 soir, nous avons choisi de nous contenter d’une formule provençale de 13 desserts :

Bienmesabe canariote
Salade de fruits (boîte…)
Cookies au éclats de cacao
Queso y dulce (Manchego et pâte de goyave)
Dattes fourrées aux amandes
Rouleau de pâte de figues
Mélange de noix
Papaye confite capverdienne
Cuajada con miel à la madrilène
Rapoutchoum glacé au yaourt et confiture de papaye capverdienne
Turrón espagnol
Kouign Amann breton
Figues trempées à l’orange et girofle

Durant la Transat nous avons pêché 2 poissons (voir billet séparé) en ne mettant pas les lignes tout le temps.

Nous voici à La Barbade.

 

El Hierro – La Restinga

La Mecque des plongeurs.

Mais une escale dangereuse pour nos pare-battages. Deux bousillés par le ragage contre le quai et ses défenses caoutchoutées… Heureusement j’ai pu les remplacer à la coopérative des pêcheurs.

Et on a mangé du poisson au resto puisque ça ne mord pas chez nous.

 

 

Les eaux noires …

Plongée intéressante dans les fonds du bateau…

La jauge indiquait 20 litres… donc on utilisait les toilettes sans modération jusqu’au débordement merdique…

Donc nettoyage de la sonde…

Et lavage séchage des charbons actifs des filtres à odeur mouillés…

Tenerife Sud-Granadilla-Playa Tejita

Mouillage pour deux nuits, venté mais finalement peu rouleur.

On a mangé des galettes…

 

Débarquement mouillé avec retournement d’annexe, vélo dans l’eau, HB à l’envers, waterlock, donc retour à la rame, rinçage du HB à l’eau douce et double vidange.

Puis départ du mouillage au portant par 25 noeuds de vent.

Sans aucune toile on avançait à 5 nœuds :  voir la vitesse à la fin de la  vidéo

La Rochelle, escale technique

On fait les premiers accrocs en prenant une place difficile au ponton technique car j’ai peur du peu d’eau, on remonte la dérive… et le bateau devient une savonnette dans le vent.

La voilerie Incidences ajoute des renforts pour compenser ceux mal placés.

Garcia livre une pièce de rechange et du courrier

Jade Voile livre la chaussette à spi.

On dîne avec Tim pour lui souhaiter bon vent pour sa Mini Transat 650.

On voit un spectacle d’improvisation.

Contrôle technique

Visite de Philippe de Grand Large Services.

On a revu la fixation de frein de bôme qui se coupait en raguant.

On a constaté la torsion des lattes-ridoir d’enrouleur de trinquette.

Un peu d’eau de mer dans le coqueron arrière et en cabine avant.

Changement du bout de hâle-bas de tangon, et des écoutes de trinquette ayant souffert en Raz Blanchard.

Livraison d’une tringle de sdb, et des pièces détachées commandées.